Radio-Canada rapporte que l’idée d’un congé menstruel commence à être considérée au sein de partis politiques, d’organisations et d’associations au Canada.
Le chef par intérim du Parti Vert du Canada, Amita Kuttner, souligne être en faveur des congés menstruels. Il ajoute qu’il a défendu cette cause « ''dans le cadre des politiques de santé et de droits des travailleurs du Parti vert du Canada'' ». Bien que le Parti Vert de la Colombie-Britannique ne se soit jamais arrêté sur la question, il s’engage à y réfléchir à l’avenir.
Selon Maryse Beaujeau-Weppenaar, directrice générale de l’association Réseau-femme Colombie-Britannique, « le financement pour la douleur des femmes existe très peu, surtout au sein d'organismes à but non lucratif. C’est très difficile de faire entendre sa voix ». Elle ajoute que l’association a des projets et des discussions afin d’amener des changements systémiques dans la prise en compte des douleurs.
Du côté du ministère du Travail de la Colombie-Britannique, il est mentionné que « les cinq jours de congés de maladie rémunérés par année accordés à chaque travailleur [et travailleuse] peuvent être utilisés comme bon leur semble [...] ».
Quant à l’Alliance de la Fonction publique du Canada, la convention collective ne prévoit aucun projet de congés menstruels, et ce, bien que ce soit un sujet qui intéresse le syndicat.
Enfin, dans le même ordre d’idée, le ministère de l’Emploi et du Développement social souligne qu’« aucun congé spécifique lié aux menstruations n’est prévu dans le Code canadien du travail ».
Commentaires