flickr/John Douglas – Photo modifiée par Les 3 sex*

Manque d’inclusivité dans les services pour ancien.ne.s combattant.e.s

26 janvier 2022
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La docteure en science politique et professeure universitaire Maya Eichler avance que les programmes d’aide aux ancien.ne.s combattant.e.s de l’armée ne sont pas adaptés aux groupes minoritaires tels que les femmes et les personnes LGBTQ+, et que le soutien aux personnes victimes de traumatismes sexuels est insuffisant. D’après elle, les services d’aide auraient été créés en se basant sur les expériences des hommes. Or, malgré le manque de données à propos des anciennes combattantes, on remarque qu’elles quittent davantage l’armée pour des raisons de santé.

Par ailleurs, les troubles engendrés par les traumatismes qu’elles vivent sont parfois plus difficilement diagnostiqués et traités en raison de ce regard presque exclusif sur les réalités masculines de l’armée. C’est notamment ce qui est arrivé à Jessica Wiebe, qui a servi huit ans dans les Forces armées canadiennes. Celle-ci souligne le sentiment d’isolement auquel elle a fait face en quittant la vie militaire, ne se reconnaissant pas dans les expériences des hommes autour d’elle.

Néanmoins, la directrice générale du Bureau des femmes vétérans et vétérans LGBTQ2, créé en 2019 par le gouvernement fédéral, reconnaît que les expériences des femmes et des communautés LGBTQ+ diffèrent de celles des hommes (cisgenres et hétérosexuels), notamment en ce qui a trait aux enjeux de santé mentale. Elle croit d’ailleurs nécessaire de faire preuve d’une plus grande écoute face au vécu de ces groupes militaires sous-représentés pour offrir des programmes d’aide adaptés.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1856456/femmes-armee-aide-post-traumatique-veterans

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