Radio-Canada rapporte que l’application de rencontre Tinder s’est associée au site Garbo qui permet de connaître certains antécédents judiciaires d’une personne, pour offrir cette possibilité aux gens qui utilisent l’application aux États-Unis. Les utilisateurs et utilisatrices pourront ainsi savoir si leur match a un casier judiciaire en lien avec des situations de violence ou de crimes sexuels, soit un élément significatif dans l’évaluation de comportements violents à venir, et le signaler à Tinder si c’est le cas.
Bien que l’ajout de cette fonction semble positif au premier abord, il y a un revers à cette médaille. Des spécialistes de la justice pénale et des violences sexuelles appellent à la vigilance : un casier judiciaire ou l’absence de celui-ci n’est pas un indicateur infaillible. Le système judiciaire est imparfait et notamment teinté de racisme, ce qui fait en sorte que des personnes blanches ou autrement privilégiées ayant commis des agressions n’ont pas de casier judiciaire alors que plusieurs personnes racisées en ont un injuste ou erroné. Ainsi, se fier exclusivement à la nouvelle fonction de Tinder pourrait créer un faux sentiment de sécurité.
Par ailleurs, seules les deux premières requêtes pour accéder aux services de Garbo sont gratuites. Les suivantes sont payantes afin de financer lesdits services.
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