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Cancer du col de l’utérus : le test Pap appelé à être remplacé

21 mars 2022
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La Presse rapporte que le Québec envisage de ne plus utiliser le test Pap comme test de première ligne pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. C’est le test VPH (virus du papillome humain) qui le remplacerait puisque celui-ci permet de déceler la présence du virus responsable de presque la totalité de ce type de cancer, qu’il y ait présence de lésions ou de cellules anormales (ce que le test Pap identifie) ou pas. Par ailleurs, le test VPH est environ 40 % plus sensible, ce qui permettrait une meilleure détection du virus. Dans le cas d’un résultat positif, le test Pap serait tout de même effectué pour vérifier la présence de cellules possiblement cancéreuses.

De plus, la récurrence du test VPH est moins élevée que celle du test Pap (à refaire aux cinq ans versus aux deux ou trois ans). Un autre des multiples avantages est qu’il serait possible de faire les prélèvements soi-même, à l’aide d’un autotest. Cela permettrait à davantage de personnes de se faire dépister, notamment à celles vivant loin des grandes villes. Il reste toutefois à déterminer qui s’occuperait de faire leur suivi si elles n’ont pas de médecin de famille.

La recommandation de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) va également dans ce sens et conseille que le test VPH soit administré de 25 à 65 ans.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2022-03-19/le-test-pap-en-voie-d-etre-remplace.php

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