Radio-Canada rapporte qu’en partenariat avec un organisme LGBTQ+, Claire Robson, professeure associée au département d’études sur le genre, la sexualité, et le féminisme de l’Université Simon Fraser, organise des rencontres d’information et de soutien pour les aîné.e.s LGBTQ+ victimes d’abus financiers, physiques ou émotionnels. À travers ces rencontres, elle réalisera une recherche sur le sujet.
Selon Robson, les personnes aînées sont plus à risque de subir de l’abus de la part d’une personne de confiance, et ce, en raison de plusieurs facteurs. Elle explique que « ces facteurs incluent un taux plus élevé d’isolement, de dépression, d’antécédents de traumatisme et de violence, de toxicomanie, de pauvreté et de handicap ».
Avec l’organisme Qmunity, elle organise le Projet des survivant.e.s Indigo qui consiste en des rencontres d’information pour les aîné.e.s victimes d’abus. Pendant ces rencontres, la possibilité de faire des suivis avec des conseillers ou des conseillères psychologiques, ou de rejoindre un groupe de soutien leur sera offerte. Robson leur demandera également s’ils et elles veulent participer à son projet de recherche.
Dans le cas des personnes aînées queer, Robson explique qu’« elle soupçonne que les abuseurs [ou les abuseuses] utilisent comme arme la peur que l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des victimes soit connue, menaçant de la divulguer si la victime rapporte les abus ».
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