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Femmes marginalisées et violence conjugale : des obstacles supplémentaires

30 mars 2022
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La Presse rapporte que les femmes victimes de violence et issues de groupes marginalisés rencontrent davantage de difficultés lorsqu’elles veulent dénoncer leur agresseur ou leur agresseuse. Selon le rapport de recherche Justice pour les femmes marginalisées victimes de violences sexospécifiques, publié par des chercheuses de l’Université du Québec à Montréal, les victimes se heurtent à la discrimination, la dépendance économique ou à une exclusion de leur communauté. Le document se base sur les témoignages de 60 intervenantes, dont la moitié travaillent spécifiquement auprès de femmes et l’autre auprès de communautés marginalisées, qu’elles soient autochtones, racisées, immigrantes, en situation de handicap ou  LGBTQ+. 

La vie en communauté éloignée, un statut d’immigration précaire, le fait de n’avoir à titre de pair aidant.e ou de ressource qu’un.e conjoint.e violent.e, le profilage racial, la discrimination systémique et les barrières linguistiques ne sont que quelques exemples parmi les nombreux obstacles auxquels sont confrontées les femmes marginalisées victimes de violence conjugale ou sexuelle. 

De nombreux organismes saluent la décision du gouvernement Legault de créer prochainement des tribunaux spécialisés en violence conjugale. Par contre, le rapport de recherche indique qu’« aucun groupe expressément spécialisé dans la réponse aux besoins des femmes sourdes, des minorités sexuelles et de genre, racisées [à l'exclusion des Autochtones] ou issues de l'immigration n'est interlocuteur du gouvernement dans les différents comités d'implantation ». 

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872160/femmes-marginalisees-victimes-violence-conjugale-rapport

violence conjugale, violence sexuelle, violence faite aux femmes, isolement, dénonciation, minorité sexuelle, minorité de genre, discrimination, handicap

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