Cette maladie gynécologique qui touche environ une personne avec utérus sur dix en âge de procréer peut apparaître dès la puberté et se caractérise par plusieurs symptômes incommodants. Le 26 mars était la journée mondiale de l’endométriose.
Comme le rapporte L’Express, l’endométriose est liée aux règles et se traduit par des douleurs pelviennes lors des règles et des rapports sexuels pouvant déclencher, entre autres, une grande fatigue, une dépression ou de l’anxiété. La gynécologue et obstétricienne Mithi Sooknundun Mehta explique : « Quand une femme a ses règles, la muqueuse utérine se détache car elle n’a pas reçu d’embryon ; ces petits morceaux d’endomètre et de sang (les règles) remontent chez toutes les femmes le long des trompes. Or, pour 10 % des femmes, cette muqueuse se désagrège mal et forme des petites lésions, des kystes, qui se posent sur divers organes [...] ».
Si les causes de l’endométriose sont inconnues, ses effets sont bien réels et le diagnostic tarde souvent à être posé. S’il suffit la plupart du temps d’une échographie ou d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) pour la détecter, au Canada, on parle d’un délai moyen de cinq ans avant de recevoir un diagnostic, et ce, après avoir consulté en moyenne cinq à sept médecins.
Devant l’ampleur du problème, Emmanuel Macron a annoncé le 11 janvier dernier que son gouvernement s’engageait à investir 20 millions d’euros (environ 27,8 millions de dollars) sur cinq ans pour la recherche et la lutte contre la maladie. Au Canada, le député néo-démocrate Don Davies a déposé, le 21 mars dernier, la motion M-52 nommée Plan national de lutte contre l’endométriose qui vise à la reconnaître et à mettre en œuvre un plan pour lutter contre celle-ci.
Références
https://www.lexpress.mu/article/406628/sante-lendometriose-une-maladie-gynecologique-frequente-mais-encore-mal-connue
https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-03-08/france/onze-ans-avant-d-avoir-un-diagnostic.php
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