La Presse rapporte que, dû à un manque de place, les maisons d’hébergement pour femmes du Québec doivent refuser des demandes d’aide. La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF) note 8000 refus pour l’année 2019-2020, un nombre qui augmente à chaque année.
Les Maisons de l’Ancre, qui comprennent une maison d’hébergement à moyen terme et deux immeubles de logements permanents à Montréal, ne font pas exception. Selon la directrice générale, Julie Chevalier, l’organisme doit refuser près de 1000 demandes par année.
La directrice de la FMHF, Manon Monastesse, affirme: « On essaie toujours de trouver un plan B, un plan C. » Elle ajoute: « Certaines femmes doivent être hébergées dans d’autres régions, et d’autres, hébergées temporairement dans une ressource avant d’être relogées dans une autre. »
Les Maisons de l’Ancre souhaitent plus de ressources d’hébergement à moyen terme ouvertes 24 heures sur 24 à Montréal. Julie Chevalier mentionne : « D’avoir à faire des refus téléphoniques chaque jour, c’est très difficile à faire quand notre mission, c’est de sauver des vies. » L’organisme dénonce le peu de maisons d’hébergement à moyen terme à Montréal pour les femmes.
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