Au cours de la dernière année, au moins huit États ont proposé ou promulgué des projets de lois et des lois afin de limiter l’accès à l’éducation sur l’avortement dans les écoles de médecine américaines, rapporte La Presse. Selon l’équipe de recherche de l’Université de Stanford, la moitié des facultés américaines n’offraient aucune formation formelle à l’avortement en 2020.
C’est le cas de l’Oklahoma, où la formation est absente des deux facultés. Le corps étudiant qui désire en apprendre davantage sur cette pratique doit généralement rechercher en dehors du système traditionnel de formation médicale des médecins qui pratiquent des avortements. En Idaho, une loi interdit d’utiliser les frais de scolarité pour des activités liées à l’avortement dans les cliniques scolaires des établissements qui reçoivent des fonds de l’État. Le personnel de l’Université du Wisconsin et de ses hôpitaux pourrait se voir interdire la participation à des avortements, à la suite d’un projet de loi déposé en mars. Les universités du Missouri et de l’Ohio sont ciblées par des propositions similaires.
Il est donc pratique courante pour certain.e.s étudiant.e.s d’aller chercher des formations à l’extérieur de leurs universités. C’est le cas de Divya Jain, étudiante de l’Université du Missouri, qui a suivi une formation dans une clinique de planification des naissances, faute d’y avoir eu accès dans son établissement scolaire. Si les stages en gynécologie et obstétrique sont obligatoires dans les facultés de médecine, l’éducation à l’avortement n’est pas tenue d’en faire partie.
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