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Écoles : gestion défaillante des dénonciations de la violence à caractère sexuel

22 avril 2022
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La gestion des dénonciations des violences à caractère sexuel au sein des écoles secondaires au Québec est problématique, rapporte Le Devoir

Des réactions de la part de certaines directions scolaires ont été dénoncées et jugées questionnables. Omerta, exclusion des cours et imposition de suivis psychologiques aux jeunes qui dénoncent de telles violences en sont des exemples. 

L’an dernier, le projet de loi 9 sur le protecteur national de l’élève a été déposé par Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec. L’objectif était d’améliorer les modalités de gestion des plaintes des jeunes en accentuant le pouvoir du protecteur [ou de la protectrice de l’élève] quant à la prévention des violences sexuelles et à la lutte contre celles-ci. 

Selon Christine Labrie, députée de Sherbrooke et responsable en matière d’éducation de Québec solidaire, il est primordial d’améliorer la formation du personnel ainsi que la prévention et la sensibilisation au sein des écoles. Elle croit que la mise en place d’un processus de traitement des plaintes est insuffisante. Cette opinion est soutenue par le collectif La voix des jeunes compte, qui a déposé un mémoire à l’Assemblée nationale afin de mettre en place une loi visant à prévenir et à combattre les violences sexuelles dans les écoles primaires et secondaires de la province.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/education/701595/des-ecoles-mal-outillees-face-aux-plaintes

loi, établissement scolaire, violence sexuelle, dénonciation, prévention, lutte, adolescence, recours

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