Le Devoir rapporte que depuis la diffusion de l’avant-projet de la Cour suprême visant à abolir le droit à l’avortement, l’ensemble des droits reproductifs pourrait être menacé aux États-Unis. En effet, des membres du clan républicain souhaitent criminaliser certaines méthodes de contraception, tandis que d’autres veulent tout simplement bannir le droit à la contraception. 

Dans de nombreux États conservateurs, où des lois pour interdire le droit à l’avortement sont rédigées et prêtes à être mises en place dès l’annulation potentielle de Roe v. Wade, plusieurs élu.e.s républicain.e.s souhaitent élargir la définition de l’avortement. Les personnes les plus conservatrices parmi les élu.e.s croient que la vie humaine commence dès qu’un spermatozoïde féconde un ovule, ce qui ferait de la pilule du lendemain une forme d’avortement. Des groupes progressistes craignent que le stérilet soit lui aussi banni, puisqu’il sert en certaines circonstances de méthode de contraception d’urgence.

Toujours dans le clan républicain, plusieurs élu.e.s souhaitent que la Cour suprême annule l’arrêt Griswold v. Connecticut, qui stipule que l’utilisation de méthodes de contraception relève de l’intimité conjugale et ne peut donc être interdite. Si Roe v. Wade se voit annulé, l’arrêt Griswold v. Connecticut serait en péril et d’autres droits reproductifs pourraient l’être tout autant.

Référence
https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/709149/etats-unis-apres-l-avortement-la-contraception