À la suite de l’annonce d’un possible renversement de la décision Roe c. Wade protégeant le droit à l’avortement aux États-Unis, des groupes canadiens anti-choix tenteraient d’augmenter leur visibilité, rapporte La Presse. C’est le cas notamment du groupe Campaign Life Coalition (CLC), qui a tenu ce mercredi une conférence de presse devant la Cour suprême afin de critiquer l’intention du gouvernement Trudeau de défendre ce droit au Canada. Pour Pete Baklinski, directeur des communications de la CLC, les événements récents aux États-Unis sont une opportunité de rouvrir le débat sur l’avortement, que plusieurs croyaient clos.
Du côté du gouvernement fédéral, un projet de loi pour protéger le droit à l’avortement n’est pas considéré pour le moment, mais le premier ministre envisage plutôt de « punir les provinces qui briment l’accès à des soins de santé sexuelle et reproductive, et de ne plus accorder à des groupes opposés à l’avortement un statut d’organisme de bienfaisance ».
Bien que plusieurs député.e.s, sénateurs conservateurs et sénatrices conservatrices soient favorables à des mesures antiavortement, il semble que la plupart des candidat.e.s à la chefferie invoquent le statu quo sur cette question, préférant que le débat reste clos. C’est notamment le cas de Pierre Poilievre et de Jean Charest, qui n’ont pas l’intention d’appuyer une loi qui restreindrait l’accès à l’avortement.
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