La CBC indique que la Fédération canadienne des étudiant.e.s en médecine (FEMC) fait pression sur le gouvernement fédéral pour faciliter l’accès à tout type de contraception, et ce, gratuitement, partout au pays. La Loi canadienne sur la santé, qui régit l’assurance-maladie financée par l’État, relève du fédéral. Or ce sont les gouvernements provinciaux qui décident de ce qui est couvert par l’assurance. Il existe donc une disparité d’un endroit à l’autre et la contraception est rarement couverte par les régimes d’assurances publics et privés. Cela fait également en sorte que les principes d’administration publique, d’intégralité, de transférabilité, d’accessibilité et d’universalité de la Loi canadienne sur la santé ne sont pas respectés.
La FEMC rappelle les impacts que peuvent avoir les grossesses imprévues à échelle individuelle et nationale, notamment en lien avec le décrochage scolaire et les coûts en soins de santé (jusqu’à 320 millions de dollars par an selon une étude de 2015). La fédération plaide donc pour l’intervention du gouvernement fédéral afin de rendre tous les types de contraceptifs gratuits et accessibles à la grandeur du pays.
En ce sens, la FEMC souhaiterait que des campagnes d’éducation publique soient mises sur pied pour que la population puisse prendre des décisions éclairées en matière de contraception. De plus, la fédération aimerait que les conseils sur les méthodes contraceptives et les ordonnances puissent être offerts par d’autres types de professionnel.le.s que les médecins, par exemple les pharmacien.ne.s, les sage-femmes ou certaines personnes travaillant en soins infirmiers.
Source
https://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)30074-3/fulltext
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