Le terme « filles » est utilisé au sein de ce texte étant donné que c’est celui qui est utilisé au sein des études mentionnées.
La Presse indique que des médecins d’un peu partout dans le monde ont rapporté une hausse des cas de puberté précoce durant la pandémie. Cette tendance à vivre la puberté plus tôt a commencé à être observée dans les années 1980 par la Dr Marcia Herman-Giddens, mais les causes de ce changement demeurent incertaines. De plus, les études qui ont été menées à travers les années semblent indiquer que les conclusions de la Dr Herman-Giddens, qui avait découvert que la moyenne pubertaire chez les filles était passée de 11 ans à 10 ans aux États-Unis, ne sont pas applicables uniformément dans le monde. Par ailleurs, des différences étaient observées selon les données socio-démographiques des jeunes étudié.e.s (sexe, origine ethnique, etc.). Par exemple, aux États-Unis, les filles noires étaient surreprésentées dans les cas de puberté précoce des études de la Dr Herman-Giddens, possiblement parce que les différents facteurs de risque touchent davantage les familles à faible revenu.
À travers le temps, plusieurs hypothèses ont été émises et de nombreuses études ont été menées. Des équipes de recherche ont notamment remarqué l’influence de l’obésité, de la présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement, du stress et de l’anxiété sur l’âge de la puberté, mais aucune des théories n’a permis d’établir un lien de cause à effet à ce jour.
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