Unsplash/Jeremy Bezanger – Photo modifiée par Les 3 sex*

GHB : un manque de détection qui fait réagir

2 juin 2022
px
text

Dans la région de Montréal, la majorité des hôpitaux ne dispose pas des ressources nécessaires pour la détection des intoxications au GHB, aussi appelée drogue du viol, rapporte La Presse. Cette situation entraîne souvent de la confusion et de l’anxiété chez les victimes, qui ne peuvent être informées de la cause de leur intoxication.

Pour Marie-Christine Villeneuve, coordonnatrice aux communications pour le Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), l’intoxication au GHB peut représenter un traumatisme pour les victimes. En ne pouvant obtenir un test de dépistage, « non seulement la personne victime n’arrive pas à s’expliquer l’état dans lequel elle se trouve, mais elle n’est pas en mesure de tenir quiconque responsable » rapporte-t-elle. 

Outre le manque de ressources pour le dépistage, une difficulté supplémentaire concerne le temps de présence très court du GHB dans l’organisme. En effet, celle-ci est présente seulement jusqu’à six heures dans le sang, et de 10 à 12 heures dans l’urine. Il est aussi impératif d’avoir le consentement de la personne avant d’effectuer des prélèvements, même lorsqu’une intoxication est suspectée. 

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) invite toute personne qui croit avoir été victime ou témoin d’une intoxication au GHB à porter plainte le plus tôt possible. De plus, La Presse rappelle que d’autres drogues peuvent être utilisées à l’insu des personnes, particulièrement durant la saison estivale. C’est le cas notamment de la kétamine, les benzodiazépines ou même l’alcool.   

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/2022-06-01/drogue-du-viol/des-victimes-laissees-dans-l-ombre.php

Drogue, dépistage, violence à caractère sexuel, victime, ressource d’aide, procédure judiciaire, protection, service de santé

Commentaires

Connectez-vous ou Créez un compte . Seuls les abonné.e.s peuvent commenter.