Radio-Canada fait le point sur la situation de l’avortement en Colombie dans une vidéo explicative publiée ce lundi. En novembre dernier, la Cour suprême colombienne a examiné la requête d’une organisation non gouvernementale, la Causa Justa (la Cause Juste) qui revendique le droit à l’avortement. Dans ce pays plutôt conservateur et catholique, l’opposition s’est fortement exprimée en défaveur de ce droit pour des motifs religieux. En février dernier, le gouvernement a dépénalisé le droit à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Causa Justa aurait préféré une décriminalisation totale, mais célèbre tout de même ce progrès.
Les personnes désirant interrompre leur grossesse risquaient jusqu’alors six ans de prison pour un avortement, souvent clandestin et dangereux pour la santé. Depuis 2006, dans le réseau de cliniques privées Profamilia, il ne se pratiquait des avortements qu’à trois conditions : en cas de violence sexuelle, pour la santé physique ou mentale de la mère ou en cas de danger pour le foetus. Depuis cette année, il suffit de se présenter à la clinique pour obtenir ce type d’intervention le lendemain. Des psychologues sont à la disposition de la patientèle et la clinique assure une procédure souple basée sur l’accès à l’information et le libre choix.
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