Le Devoir rapporte que, lors d’un congrès extraordinaire, la Fédération internationale de natation (Fina) s’est penchée sur la question de l’inclusion des personnes trans dans les compétitions de haut niveau de ce sport. En pleine polémique entourant la nageuse trans Lia Thomas, le président de la fédération a indiqué formellement ne vouloir exclure personne de la natation de haut niveau. Ce sont donc trois comités, composés respectivement de médecins, d’avocat.e.s et d’athlètes, qui ont alimenté les réflexions ayant amené divers changements à la politique d’inclusion de la Fina.
Néanmoins désireuse de conserver les catégories hommes-femmes, la fédération sportive deviendra la première à se doter d’une troisième catégorie « ouverte » pour permettre aux personnes trans (plus précisément les femmes trans) de concourir séparément. La décision a été prise en lien avec l’évaluation que les comités ont faite des avantages dits structurels (pieds et mains plus longs, poumons et cœur plus gros, etc.) que les personnes assignées homme à la naissance ont généralement en comparaison avec les femmes cisgenres, et ce, indépendamment des diverses options de transition médicale. Les hommes trans pourront toujours concourir dans la catégorie masculine, mais les femmes trans seront généralement exclues de la catégorie féminine. Cependant, les femmes trans n’ayant pas vécu de puberté « masculine » auront toujours l’option de faire partie de la catégorie féminine et d’établir des records mondiaux dans cette catégorie.
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