Au Canada comme aux États-Unis, les galas de remises de prix pour le petit et le grand écran commencent peu à peu à créer des catégories non genrées et plus inclusives. Selon Le Devoir, l’initiative est généralement bien reçue auprès des talents trans et non binaires, mais, selon de ces interprètes, les efforts de leurs syndicats ne sont pas encore suffisants pour les représenter adéquatement.
La section torontoise du syndicat des interprètes a modifié le nom de certaines catégories pour qu’elles deviennent plus inclusives, mais des critiques ont affirmé qu’elles sont toujours définies par des termes binaires. Aux États-Unis, les prix Emmy ont été les premiers à permettre à des artistes de porter le titre « d’interprète » sur leur certificat de nomination et leur trophée. Ainsi, Mj Rodriguez a été la première actrice trans à être nommée pour un rôle principal.
L’Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists (ACTRA), qui est la plus grande branche du syndicat canadien des artistes interprètes, permet aux membres de soumettre des candidatures en fonction du genre du personnage représenté ou de la façon dont l’artiste qui l’interprète s’identifie. L’ACTRA inclut « performance exceptionnelle – non binaire ou féminin » et « performance exceptionnelle – non binaire ou masculin ».
L’ACTRA a déclaré que les changements de catégorie avaient été effectués en consultation avec le comité queer outACTRAto. Amanda Cordner, qui a été nommée pour avoir incarné le personnage non binaire 7ven dans la série télévisée Sort of a déclaré que les catégories restaient essentiellement binaires malgré le changement de titre. Avoir une catégorie nommée « meilleur.e interprète » aurait eu plus de sens, a indiqué Amanda Cordner dans une entrevue après l’annonce des nominations en janvier. Une décision qu’a qualifiée l’acteur et écrivain non binaire Joe Vannicola, qui fait partie du comité LGBTQ+ de l’ACTRA Toronto, de « début ».
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