Pexels/Vidal Balielo Jr. – Photo modifiée par Les 3 sex*

Québec : délais d’attente plus longs pour les chirurgies gynécologiques

13 septembre 2022
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Selon La Presse, les chirurgies gynécologiques en attente de plus d’un an dans la province seraient en augmentation significative, passant de 1,3 % à plus de 5,6 % entre janvier 2020 et juin 2022. Pour le président et le vice-président de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ), Elio Dario Garcia et Dominique Tremblay, « ces données démontrent clairement que les soins en santé [des femmes] ont été défavorisés de façon importante et inacceptable [...] ». 

La problématique serait particulièrement localisée dans deux régions du Québec, soit l’Estrie et l’Outaouais. Comme plusieurs hôpitaux offrent à la fois des soins chirurgicaux généraux et surspécialisés, les derniers étant fortement priorisés, entraînant une compétition entre les types de soins. Les gynécologues vont donc seulement se concentrer sur les cas de cancer, tandis que les autres types de problématiques (endométriose, fibromes, saignements anormaux, etc.) seront fortement affectées par le manque de ressources.

Pour la directrice du département d’obstétrique et de gynécologie du CHUS, Dre Sophie Desindes, « [...] il y a un manque important de priorité pour tou[.te]s les patient[.e]s, mais il faut répartir la misère équitablement ». Comme solution, l’AOGQ demande notamment au ministre de la Santé et des Services sociaux d’intervenir auprès des hôpitaux pour rétablir une certaine équité dans la répartition des soins chirurgicaux.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2022-09-12/attente-en-chirurgie/les-femmes-paient-le-plus-gros-prix.php

gynécologie, santé sexuelle, inégalité, service médical, santé reproductive, femme, corps, ressource

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