Selon NBC News, la victoire d’une alliance d'extrême droite italienne a créé de vives inquiétudes en raison des positions anti-LGBTQ+ de la dirigeante nationaliste Giorgia Meloni. Celle qui est en voie de devenir la première femme à la tête du pays a dénoncé avec vigueur, quelques mois seulement avant le vote de dimanche dernier, ce qu'elle appelle « l’idéologie de genre » et le « lobby LGBTQ+ ».
Meloni aurait nié à plusieurs reprises avoir l'intention d'annuler la législation sur l'avortement et les droits des communautés LGBTQ+. Un autre membre de son parti, Frères d'Italie, aurait cependant suggéré que la parentalité homosexuelle était anormale. Le parti, quant à lui, appelle à un « soutien à la maternité et à la famille ».
Plusieurs personnes s'inquiètent que les positions conservatrices de Meloni n'accroissent la violence et la discrimination à l'encontre des personnes de la diversité sexuelle et de genre.
L'Italie n'a toujours pas légalisé le mariage entre conjoint.e.s de même sexe, et les couples gais n'ont pas les mêmes droits que les couples hétérosexuels, notamment en matière de parentalité. En 2016, le parti Frères d'Italie s'était opposé à la législation des unions civiles homosexuelles.
En octobre dernier, le Sénat italien a voté afin de bloquer le débat sur un projet de loi qui ferait de la violence contre les personnes assignées femmes et les personnes LGBTQ+ un crime de haine.
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