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Bisexualité : plus de discrimination dans les services médicaux

24 octobre 2022
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Selon USA Today, environ 39 % des hommes bisexuels ne parleraient pas de leur orientation sexuelle à leur médecin. Pour les femmes bisexuelles, la proportion est de 33 %. 

Une première explication serait liée au fait que près de la moitié des cliniques médicales ne demandent pas cette information. Pour les autres personnes qui refusent de mentionner leur orientation sexuelle même si la question est posée, cela pourrait être par crainte de vivre de la biphobie, selon Brian Feinstein, professeur de médecine à l’Université Rosalind Franklin. En effet, les personnes bisexuelles seraient plus souvent victimes de discrimination et de fausses croyances. Par exemple, même parmi les communautés LGBTQ+, il y a parfois la croyance que les personnes bisexuelles seraient « confuses » et « sexuellement à risque » (selon une étude de Matsick et Rubin, 2018). 

Bien que le dévoilement de son orientation sexuelle demeure un choix personnel, le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) recommande aux professionnel.le.s de la santé d’au moins poser la question à leurs patient.e.s, car les personnes bisexuelles peuvent avoir des besoins médicaux ou psychosociaux particuliers. En effet, 61 % des femmes bisexuelles ont rapporté avoir été victime de viol, de violence physique ou de harcèlement de la part de leur partenaire intime (National Intimate Partner and Sexual Violence Survey). 

Référence
https://www.usatoday.com/story/life/health-wellness/2022/10/17/bisexual-community-health-care/10499189002/

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