Le chemsex est généralement défini par l'utilisation récréative de substances psychoactives – le plus souvent du GHB/GBL, de la méphédrone et méthamphétamine cristallisée – pour faciliter ou améliorer les relations sexuelles, augmenter le désir et réduire les inhibitions. Ce phénomène, en rien nouveau, est régulièrement abordé dans les médias. Pourtant, on en connaît peu sur le sujet.Outre les risques liés à la consommation de drogues, les études montrent que ces pratiques peuvent être en lien avec la santé sexuelle, le risque de contracter une ITSS étant plus élevé pour les personnes pratiquant le chemsex. Toutefois, certaines recherches invitent à la prudence quant à ce sujet. En effet, si les personnes gaies et bisexuelles ou les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) semblent être les plus à risques, elles peuvent être également plus stigmatisées lorsque l’on parle de chemsex. De plus, la pratique du chemsex est régulièrement discutée. Souvent présentée sous l’angle du risque, il apparaît néanmoins nécessaire de dépasser ce simple cadre pour comprendre ses dimensions culturelles et sa place dans certaines sexualités aujourd’hui. Cette recension tentera donc de saisir comment le chemsex et les pratiques l'entourant sont étudiées dans les recherches académiques.
Recension • Chemsex
22 novembre 2022
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Chemsex, drogue, sexualité, prévention, LGBTQ+
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