Selon le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), un organisme défendant les droits des personnes en situation de handicap, l’assistance sexuelle devrait être légale pour les personnes qui souhaitent y avoir recours, rapporte L’actualité. Pour la présidente de l’organisme, Linda Gauthier, il est nécessaire de combattre l’idée que les personnes en situation de handicap n’auraient pas de vie sexuelle. Elle souligne que « certain[e]s [personnes] ne peuvent pas se soulager [elles]-mêmes, et donc [elles] ont besoin d’un service adapté ». Dans ce cadre, elle croit que l’assistance sexuelle, soit l’accompagnement de nature érotique et/ou sexuelle pour accompagner le plaisir de ces personnes, devrait être reconnu comme une activité thérapeutique. C’est le cas notamment en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas et en Allemagne, qui reconnaissent l’assistance sexuelle comme un droit.
Pour Sandra Wesley, directrice générale de l’organisme Stella, qui défend les droits des travailleuses du sexe (TDS), l’assistance sexuelle fait partie du travail du sexe. La majorité des TDS vont avoir certain.e.s client.e.s en situation de handicap et cela fait partie de leur métier, soutient-elle. Étant donné que le travail du sexe est illégal pour les client.e.s, il est difficile pour les personnes en situation de handicap d’avoir recours à l’assistance sexuelle. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles Stella milite pour la décriminalisation du travail du sexe.
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