Considérant que l’article dont il est question réfère spécifiquement aux femmes, le terme « travailleuse du sexe » et les accords au féminin seront privilégiés au sein de ce texte. L’auteur tient toutefois à souligner que les travailleurs du sexe sont aussi inclus dans les propos.
Selon Al Jazeera, le ministère de la Justice de l’Afrique du Sud a annoncé une nouvelle loi visant à décriminaliser le travail du sexe, et ce afin de réduire les actes criminels envers les travailleuses du sexe (TDS) d’une part, et la propagation des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) d’autre part. Le ministre de la Justice, Ronald Lamola, souligne qu’il s’agit d’une solution pour réduire les violations des droits de la personne envers les TDS, notamment en leur offrant une meilleure protection et un accès facilité aux soins de santé.
En matière d’intégrité physique, le ministre de la Sécurité publique Bheki Cele a souligné que les crimes envers les TDS étaient en augmentation importante dans la dernière année. En effet, il indique que 1 000 TDS ont été tuées, et 10 000 cas de violences sexuelles ont été rapportés.
Cette nouvelle loi est accueillie positivement par les organismes de défense des TDS. Pour le groupe SWEAT (Sex Workers Education and Advocacy Task Force), il sera plus facile pour les TDS de collaborer avec les forces de l’ordre pour réduire les risques de violence, car elles ne seront plus considérées comme des criminelles. De même, pour la porte-parole de l’organisme Sisonke National Movement of Sex Workers, Yonela Sinqu, cette loi est le fruit de plusieurs années de travail et de résilience pour que les voix des travailleuses du sexe soient entendues.
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