Selon l’Université McGill, une étude publiée dans The Lancet indique que les femmes victimes de violence de la part d’un.e partenaire intime seraient trois fois plus à risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). À travers le monde, c’est plus du quart des femmes qui subissent de la violence de la part d’un.e partenaire intime, et cette proportion est encore plus importante dans la région de l’Afrique sub-saharienne, rapporte Mathieu Maheu-Giroux, professeur à la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la santé des populations. L’équipe de recherche de McGill ayant contribué à l’étude mentionne que les femmes récemment victimes de violence relationnelle étaient plus susceptibles d’être infectées par le VIH et d’avoir une charge virale détectable. Pour les chercheurs et chercheuses, cela pourrait s’expliquer par les barrières posées par la violence en lien avec l’accès aux soins et l’adhésion au traitement. 

Lors de l’assemblée générale des Nations Unies en 2021, la Déclaration politique sur le VIH et le sida a été adoptée, incluant un engagement à lutter contre toutes les formes de violence sexuelle et de violence basée sur le genre. 

Référence
https://www.mcgill.ca/newsroom/channels/news/women-experiencing-intimate-partner-violence-three-times-more-likely-contract-hiv-344566#:~:text=Women%20that%20experience%20recent%20intimate,intimate%20partner%20violence%20and%20HIV. 

Source
https://www.thelancet.com/journals/lanhiv/article/PIIS2352-3018(22)00305-8/fulltext