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Un organisme souhaite la reconnaissance du travail du sexe

30 janvier 2023
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Selon Melina May, une travailleuse du sexe (TDS) et organisatrice pour l’organisme Sex Work Autonomous Committee (SWAC), l’enjeu le plus important pour les TDS demeure la criminalisation, rapporte The Montreal Gazette. Le SWAC est un regroupement visant à créer une communauté pour les TDS, car le travail est souvent associé à un certain isolement. De plus, Melina May affirme que le travail du sexe est un exemple particulièrement éloquent d’intersectionnalité, puisque les femmes, les minorités culturelles, les personnes trans et les personnes immigrantes vivent de l’oppression à des degrés divers dans le cadre de leur travail. 

May considère que la société devrait reconnaître que le travail du sexe est un travail. Elle souhaite que les gens aient une vision plus positive du travail du sexe, en parlant notamment des droits des TDS plutôt que de les victimiser. Pour être un.e allié.e, elle croit qu’il est nécessaire d’écouter ce que les TDS ont à dire et de comprendre l’impact des lois actuelles au Canada. 

Le SWAC a organisé une levée de fonds jeudi dernier afin de soutenir les besoins de l’organisme. Pour l’occasion, différents évènements étaient présentés, tels que des numéros d’humour, du « pole dancing », des performances de burlesque et de drag, etc. L’autrice Mélodie Nelson, ancienne TDS, a notamment été invitée pour lire un extrait de son plus récent livre, La mécanique des désirs. 

Référence
https://montrealgazette.com/news/local-news/people-need-to-understand-that-sex-work-is-work 

Source
https://m.facebook.com/events/908271033872902/

travail, corps, agentivité sexuelle, autodétermination, empowerment, loi, santé sexuelle, sensibilisation

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