Selon le HuffPost, le gouvernement espagnol a annoncé ce lundi qu’il allait modifier « Seul un oui est un oui », sa loi phare contre les violences sexuelles. Entrée en vigueur le 7 octobre dernier, elle a introduit l’obligation du consentement sexuel explicite, mais favoriserait des « effets indésirables ». Le Parti socialiste de Pedro Sanchez désire abolir ces effets avec la modification de la loi.
Avec la présente loi, il n'y a plus de distinction entre « abus sexuel », qui entraînait une peine moins sévère, et « agression sexuelle », un viol qui inclut la présence de violence et d’intimidation. Selon le Code Pénal, les abus sexuels sont désormais considérés comme des agressions sexuelles. Paradoxalement, le texte de loi a cependant allégé les peines de prison pour certains types de violences sexuelles, libérant ainsi plus tôt que prévu des personnes ayant commis des crimes sexuels.
Le Parti Socialiste a ainsi assuré qu’il allait modifier la loi pour combler les lacunes du texte. « Logiquement, ce que nous avons envisagé, c’est que la formule pour corriger ponctuellement ces effets indésirables (...) prenne la forme d’une augmentation des peines pour les délinquants sexuels », a affirmé Pilar Alegria, ministre de l’Éducation et porte-parole du parti.
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