Le pape François a apporté des modifications à la loi contre les violences sexuelles, qu’il avait adoptée en 2019 en temps de crise, selon CTV News. Cette loi visait à poursuivre les membres de l’Église catholique ayant passé sous silence des cas de violences sexuelles auprès d’enfants. Avec cette révision, les adultes vulnérables (déficience physique ou intellectuelle, infirmité, privation de la liberté individuelle, etc.) peuvent aussi être considéré.e.s comme des victimes. De plus, la loi est également élargie pour inclure des associations partenaires du Vatican, permettant ainsi à d’autres personnes qui ne sont pas employées par l’Église catholique d’être poursuivies pour des cas de violences sexuelles.
Au départ, la loi avait été adoptée en réponse au traitement de l’affaire McCarrick, un ancien cardinal ayant abusé sexuellement des adultes ainsi que des personnes mineures. Le dossier avait été camouflé par l’Église catholique durant une dizaine d’années. La mise à jour de la loi prévoit explicitement que chaque diocèse devra créer un bureau de traitement des plaintes.
Plusieurs personnes survivantes demandent toutefois plus de transparence de la part du Vatican dans sa gestion des allégations. Le Révérend Andrew Small, secrétaire du comité-conseil du pape pour la protection des enfants, confirme que les victimes devraient minimalement être informées des résultats des enquêtes. Il croit qu’une partie importante du processus de justice est de voir que les personnes sont tenues responsables de leurs actions.
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