Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, veut que l'école informe les parents d’enfants préférant l'utilisation d'un autre prénom ou arborant une identité de genre différente de celle à la naissance, rapporte Radio-Canada.
Selon M. Higgs, les parents doivent être au courant de ce qui concerne leurs enfants. « La politique permet à un[.e] enfant de moins de 16 ans de changer de nom, de sexe, etc., et les parents n'en ont aucune connaissance », affirme t-il. « Les enfants ont des parents, et les parents doivent être responsables de leurs enfants ».
Le prénom choisi par un.e élève demeure confidentiel sous la politique 713. Cette politique sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre exige un consentement pour l'utilisation officielle d'un prénom préféré dans le cas d'une personne de moins de 16 ans. La direction d'une école n'a cependant pas le droit de contacter les parents sans l'accord de l'élève.
Kelly Lamrock, défenseur des enfants, des jeunes et des aîné.e.s, a affirmé que la politique 713 allait être révisée par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance. La politique aurait reçu au total trois plaintes, tandis qu’elle a été élaborée pendant près de dix ans et signée par 4 000 personnes.
Blaine Higgs, qui est également contre les lectures de contes aux jeunes enfants par des drag queens, a reçu de nombreuses critiques de l'opposition pour ses propos. Susan Holt, la cheffe libérale, estime que la loi 713 est fort utile pour protéger les enfants : « Pourquoi est-ce qu’on doit protéger les droits des enfants qui ne se sentent pas sécures à partager quelques informations avec leurs parents, il y a une raison pour cette politique. »
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