Mercredi le 28 septembre avait lieu la Journée internationale pour le droit à l’avortement. Selon France 24, qui s’est penché sur la question de l’avortement en Amérique latine, la procédure est encore loin d’être à la portée de toute la population.
Début septembre, le Mexique a autorisé l’interruption volontaire de grossesse (IVG). La « vague verte », nom pour décrire les manifestations de milliers de personnes portant des bandanas verts en faveur de la décriminalisation et dépénalisation de l’avortement, a été lancée en Argentine. Ces manifestations ont mené à de nombreuses dépénalisations et légalisations dans plusieurs pays, dont le Mexique fait désormais partie.
Au Brésil, où l’interruption volontaire de grossesse n’est autorisée que dans les cas de viol, de danger pour la personne qui porte l’enfant ou de malformations graves du foetus, la Cour suprême a toutefois entamé l’examen d’un recours demandant la dépénalisation. La question reste toutefois sensible dans ce pays où plusieurs élu.e.s au Parlement sont des membres de l'Église catholique et des églises évangéliques.
L’avortement est illégal au Chili, sauf en cas de viol, de malformation du foetus et de risque pour la santé de la personne qui porte l’enfant. Ces exceptions, acquises en 2017, pourraient éventuellement disparaître depuis l’approbation d’un article voté le 20 septembre dernier. Cet article, écrit par un conseil d’extrême droite dans le cadre de la nouvelle Constitution chilienne, a approuvé l’article qui affirme « protéger la vie de toute personne à naître ». Cela pourrait entrainer l’interdiction totale de l’avortement au pays.
Cuba, l’Uruguay et la Colombie ont déjà autorisé l’avortement, sous quelques conditions. Selon le Center for Reproductive Rights, l’avortement est interdit dans certains pays comme le Honduras, le Nicaragua, le Salvador, la République dominicaine, Haïti, le Suriname et la Jamaïque. Certaines peines de prison très lourdes sont même en vigueur pour une personne ayant eu recours à un avortement.
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