L’implémentation de programmes éducatifs inclusifs concernant l’éducation à la vie affective et sexuelle suscite des débats, à la fois en Europe et en Amérique du Nord. En septembre dernier, la loi EVRAS (éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle) était adoptée, à la quasi-unanimité, par le gouvernement belge. Ce texte de loi exige que les enseignant.e.s dispensent un cours d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle aux enfants de plus de 11 ans. En réponse, de violentes manifestations, du vandalisme et des incendies criminels dans les écoles. Au Canada, dans la province de la Saskatchewan, des manifestations ont également eu lieu dans le but d’exclure les programmes d'éducation inclusifs à la sexualité dans les écoles1. Malgré la violence de ces évènements, ils nous permettent de rappeler l’importance, pour ne pas dire la nécessité, de maintenir et d’enrichir les programmes d’éducation à la sexualité. Les articles présentés ci-dessous prouvent qu’un manque d’éducation sexuelle dispensée à l’école est corrélé avec un climat davantage hostile pour les minorités, dont les minorités sexuelles et de genre. Les programmes complets d'éducation à la sexualité sont adaptés à l’âge de l’enfant et permettent ainsi, non pas « d’hypersexualiser » l’élève, mais de lui fournir des informations vérifiées scientifiquement afin qu’il et elle puisse faire des choix éclairés lors de ses relations affectives et intimes.
¹ https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2011787/contre-manifestation-soutien-lgbtq-saskatoon
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