La responsable de l’unité des crimes sexuels du Service de police d’Edmonton a annoncé jeudi que son équipe travaille à la création d’un outil virtuel de dénonciation des agressions sexuelles via le site web de la police.
Du début de l’année à la mi-septembre, ce sont 600 dénonciations que la police de la capitale a reçues, similairement aux dernières années. Par contre, la très grande majorité des agressions sexuelles n’étant jamais dénoncées, le nombre réel est estimé à plusieurs milliers par année.
Le but derrière le développement de cet outil en ligne est de faciliter le processus de dénonciation pour que les victimes sortent de leur mutisme. Celui-ci ne s’adressera pas aux victimes d’agressions récentes, puisque la police ne doit pas perdre de temps dans le recueillement des preuves, mais plutôt aux victimes qui voudraient dénoncer le crime vécu après une longue période de temps. En effet, ce service permettrait à ces personnes d’enregistrer leur déposition sans avoir à subir le regard rempli de préjugés des gens voyant une voiture de police se garer devant leur maison.
La responsable est pressée de voir cet outil rendu accessible, mais elle reste réaliste : le projet vient de commencer. Optimiste, elle espère qu’il sera prêt d’ici un an.
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