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Montée du discours misogyne à l’école : inquiétude chez les enseignant.e.s

20 novembre 2023
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Au Québec, plusieurs enseignant.e.s au secondaire s’inquiètent de la montée en popularité des discours masculinistes auprès des jeunes, et plus particulièrement des jeunes garçons. La Presse est allée à la rencontre de plusieurs d’entre eux et elles. Pénélope Beauchemin, enseignante en sciences, souligne que le discours masculiniste de l’influenceur Andrew Tate déteint sur plusieurs adolescent.e.s.  

Depuis quelques années, Andrew Tate gagne en popularité sur les réseaux sociaux. L’influenceur met de l’avant des discours violents empreints de misogynie, d’homophobie et de racisme. Il prône notamment un retour aux rôles traditionnels de genre et affirme que le féminisme est un problème.

Louis Audet-Gosselin, directeur scientifique du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, fait écho aux propos du corps enseignant. Depuis l’an dernier, son organisme, qui offre des services d’accompagnement aux établissements s’inquiétant de la radicalisation des jeunes, a constaté une hausse des demandes concernant les enjeux liés au genre.

Le phénomène n’est pas unique au Québec. Selon un sondage réalisé au Royaume-Uni en septembre, un.e jeune de 13 à 15 ans sur quatre a une vision positive d’Andrew Tate. 

Alors que des enseignant.e.s québécois.e.s déplorent le manque de directives et de soutien face à ce phénomène, les écoles du Royaume-Uni proposent maintenant des ateliers de formations pour le personnel et des ateliers de sensibilisation pour les élèves et leurs familles, selon le Guardian.

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