Chaque année, au 1er décembre, la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida souligne l'importance de se souvenir des personnes décédées des suites du sida, rappelle ONUSIDA. C’est aussi un moment pour réfléchir sur l’état actuel des lieux en matière de lutte contre le VIH/sida, énonce La source canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C (CATIE).
Au Canada, environ 62 790 personnes vivent avec le VIH en 2020. Une proportion croissante des nouveaux cas d’infections vient des personnes qui s’injectent des drogues, des femmes et des Autochtones. Le Canada travaille pour atteindre ses cibles de 2025, c'est-à-dire que :
- 95 % des personnes vivant avec le VIH soient diagnostiquées,
- 95 % des personnes diagnostiquées soient sous traitement
- 95 % des personnes arrivent à une suppression virale à la suite du traitement.
En 2020, 90 % des personnes étaient diagnostiquées, ce qui signifie que 10 % vivaient avec le VIH sans le savoir.
Dans son communiqué de presse sur la journée 2023, l’ONUSIDA est convaincu que le monde pourrait mettre fin au sida si certains obstacles étaient levés, notamment le financement. L’inaction envers la lutte contre le VIH/sida coûte plus cher que de se mettre en action collectivement. L’abolition de lois discriminatoires pour « des lois protectrices » est aussi un élément listé.
La sensibilisation est à l’honneur; les communautés dans le monde font des appels ciblés selon les besoins, organisent des évènements, partagent du contenu multimédia et organisent des manifestations. ONUSIDA termine avec cette pensée : « Le changement ne [dépend] pas d’un moment, mais d’un mouvement ».
Sources
https://www.catie.ca/fr/la-journee-mondiale-du-sida
https://www.unaids.org/fr/2023-world-aids-day
Commentaires