Le mardi 23 octobre, la clinique juridique Juripop a annoncé le départ d’un centre de ressources de première ligne contre le harcèlement et les violences à caractère sexuel au travail. L’Aparté, nom donné au projet, sera coordonné par une avocate et spécifiquement voué au milieu de la culture au Québec. L’industrie culturelle emploie environ 150 000 personnes au Québec. Un lancement préliminaire de la clinique, il y a deux mois, avait déjà été sollicité par au moins 20 personnes, dont 30 % des hommes et la page de Juripop a été visionnée par près de 400 personnes depuis le mois dernier. Des situations ont déjà été rapportées comme des cas d’agressions sexuelles, de harcèlement psychologique et d’intimidation.
Le projet est né en 2017 après que Juripop ait rencontré les femmes ayant dénoncé Gilbert Rozon, Les Courageuses. La rencontre avec celles-ci a fait prendre conscience de l’impact de l’information juridique sur la reprise de pouvoir des personnes victimes. Le projet cherche ainsi à renseigner les usagers sur le cadre juridique face à ce genre de situation. Il vise aussi à les accompagner dans les démarches et les référer vers des partenaires psychosociaux dans l’ensemble du Québec. Le service peut être donné au téléphone ou en personne et ceux qui s’adressent à l’Aparté pour de l’aide sont rappelés dans les 24 heures ouvrables.
La clinique juridique Juripop a pour but de rendre accessible à tous la justice et la défense des droits sociaux, économiques et de la personne. La clinique propose, entre autres, l’accès à des services juridiques à coût très modique, aux personnes exclues de l’aide juridique gouvernementale, mais dans l’incapacité de payer pour la défense de leurs droits.
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