Le 7 janvier 2024, les sénateurs et sénatrices de l’État du Missouri auraient refusé la modification de leur loi sur le droit à l’avortement, rapporte La Presse. Cette modification aurait permis, entre autres, d’autoriser l’avortement en cas d’agression sexuelle ou d’inceste, qui est présentement interdit dans cet État.
Le sénateur républicain Rick Brattin aurait mentionné que le fait d’accoucher de l’enfant issu.e d’une agression sexuelle serait en quelque sorte une « guérison » pour la femme. La solution de Brattin et de quelques confrères et consœurs républicain.e.s serait non pas l’avortement, mais bien la punition aux agresseurs.
La sénatrice démocrate Tracy McCreery indique que tout va trop loin et que ses collègues républicain.e.s devraient faire preuve de compassion. La sénatrice aurait tenté d’ajouter des amendements permettant d’autoriser des exceptions en cas d’agression, sans succès. Elle ajoute : « Ce qu’on nous répond, c’est : “On s’en fout”. »
D’autres solutions ont été apportées par divers groupes de défense du droit à l’avortement tel que Planned Parenthood, proposant le droit à l’avortement dans la Constitution tout en ajoutant la possibilité de lois sur les procédures après le point de viabilité du fœtus.
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