De nombreux livres québécois, entre autres ceux de Myriam Daguzan Bernier et Élise Gravel, ont été censurés et retirés des bibliothèques, rapporte La Presse.
Tout a commencé lorsque le livre Naked qui aborde des questions liées à la sexualité (traduction de Tout nu!), écrit par Myriam Daguzan Bernier, à été brûlé au lance-flammes par une candidate républicaine au poste de secrétaire d’État du Missouri, Valentina Gomez.
Myriam Daguzan Bernier est estomaquée par cet acte, parce qu’il est motivé par un sentiment de peur. De même, elle se sent bouleversée parce que les jeunes pourront voir cette vidéo de Valentina Gomez brûlant les livres, ce qui les affecterait - et tout particulièrement ceux et celles faisant partie de la communauté LGBTQ+, davantage ciblé.e.s.
La liberté d’expression des auteurs et autrices serait réprimée si les bibliothèques commençaient à censurer les livres à cause des opinions politiques exprimées, évoque Sol Zanetti, député solidaire du quartier Jean-Lesage à Québec.
La Bibliothèque publique juive de Montréal (BPJ) située dans le quartier Côte-des-Neiges va garder la possibilité d’accéder aux livres de l’autrice lorsque demandé. Cela a pour but de montrer leur engagement en ce qui concerne les différentes préoccupations et sensibilités de la population.
Jeudi dernier, une motion à l’unanimité a été adoptée par l’Assemblée nationale afin de dénoncer la censure démontrée en brûlant et en retirant les livres de Myriam Daguzan Bernier et Elise Gravel des bibliothèques. L’Assemblée nationale affirme qu’elle est pour « la liberté d’opinion, à la liberté d’expression et à la circulation des idées ».
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