La maladie connue sous le nom de mpox, aussi appelée variole du singe ou variole simienne, est une maladie transmise de l’animal aux humains (zoonose) et entre humains. Causée par un virus de genre orthopoxvirus, la mpox se présente avec des symptômes systémiques (p.ex. : fièvre) ainsi que des lésions sur la peau. La plupart des cas ne présentent pas de complications. Cette maladie est dite endémique, soit présente de manière courante, dans des pays d’Afrique centrale et de l’Est. Lors de la période d’été et d’automne 2022, des éclosions ont eu lieu à travers le monde – dont à Montréal, qui a été le premier site d’envergure en Amérique du Nord. Une particularité de cette situation épidémiologique : la quasi-totalité des cas était chez des hommes gais, bisexuels ou d’autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH). Également, la transmission se faisait presque exclusivement par contact sexuel. La question de considérer la mpox comme une infection transmise sexuellement et par le sang (ITSS) a donc émergé de cette situation, avec des implications sur les stratégies de prévention et la stigmatisation potentielle des individus affectés. Les éclosions de 2022 ont nécessité la vaccination des personnes à risque avec le vaccin initialement conçu contre la variole. Des communautés LGBTQ+ se sont mobilisées en partenariat avec la santé publique pour que les individus ayant le plus de probabilité de contracter la mpox puissent avoir accès aux doses limitées de vaccins. Des études se sont penchées sur l’expérience des HARSAH face à la vaccination et à la stigmatisation entourant la mpox en général. De plus, des expert.e.s ont décrit les particularités de la mpox chez les plus rares femmes et personnes non binaires l’ayant contractée.
Recension · Mpox
14 février 2024
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