La désinformation et les biais individuels en lien avec les diverses identités de genre impacte négativement les personnes trans et non binaires, relate La presse canadienne.
Dupré Latour, femme trans immigrée au Canada, pense que la religion et les stéréotypes permettent aux gens de justifier leur haine. Certaines personnes pensent même que la transidentité est une mode. Elle fait valoir que les personnes trans n’aiment pas leur apparence et ils et elles souhaitent seulement être vu par la population comme ils et elles se sentent à l’intérieur.
Les propos haineux affectent la santé mentale des personnes trans et non binaires. De plus, être mégenré peut moduler à la hausse le niveau de dépression, d’anxiété et des idées suicidaires, explique la chercheuse et professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal, Annie Pullen Sansfaçon.
Marie Houzeau est la directrice du GRIS-Montréal, un OBNL qui vise à « [démystifier] les orientations sexuelles et les identités de genres » pour « construire une société plus ouverte ». Elle observe aujourd’hui des préjugés sur l’identité de genre qui étaient véhiculés autour de l’homosexualité il y a 30 ans. Par exemple, un discours qui s'apparente à : « ça va mélanger les jeunes et […] les jeunes vont devenir comme ça si on en parle. », alors que l’identité de genre n’est pas influençable, mais quelque chose de vécu individuellement. Elle rappelle aussi que les médias sociaux participent fortement à la désinformation, chez les jeunes et moins jeunes, notamment en ce qui a trait à la prise de bloqueurs de puberté, à la prise d’hormone ou aux chirurgies d'affirmation de genre.
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