La première esquisse de la politique sur les pronoms dans les écoles saskatchewanaises est désavantageuse pour les étudiant.e.s trans et/ou non binaires, rapporte Radio-Canada.
Selon des documents obtenus par La Presse canadienne concernant des lois sur la liberté d’information, le premier jet autorise la personne à la direction de l’éducation ou à son remplaçant ou sa remplaçante à accepter le consentement d’un.e enfant de 16 ans et moins en prenant en compte son niveau de maturité en ce qui concerne sa décision quant à son changement de pronom. Ceci s’applique si le consentement des parents de l’enfant n’est pas considéré comme la meilleure option ou si des atteintes physiques, mentales ou émotionnelles envers l’enfant peuvent être en jeu.
Ce projet a été rejeté lors de la mise en place de la politique sur les pronoms nommée la Loi sur les droits parentaux. Cette loi impose aux écoles et au personnel enseignant d’avoir le consentement des parents d’étudiant.e.s de moins de 16 ans avant de faire la modification de leurs pronoms d’usage, même si le fait d’informer les parents peut être dangereux pour l’enfant.
Plus de 18 plaintes officielles ont été envoyées au gouvernement en juin et juillet 2023 concernant ce projet de loi. Selon un communiqué, ce projet prend en compte la volonté des parents d’être plus inclus au sein de l’éducation de leurs enfants. Ce projet de loi a été élaboré en neuf jours. « Il est clair que la politique et la prise de décision du gouvernement sur cette question n'étaient ni réfléchies ni fondées sur des preuves », avance d’ailleurs l'avocate Cee Strauss. C’est en début d’année que le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a déclaré que cette décision serait contestée par la province de Saskatchewan.
Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2062484/pronom-ecole-genre-parent
Commentaires