Selon une récente étude dirigée par Sara Tremblay, travailleuse sociale dans l’organisme communautaire par et pour les personnes trans et/ou non binaires Divergenres, un manque de connaissance concernant la santé des personnes trans est présent dans le système de santé, rapporte La Presse.
Afin de diminuer la discrimination dans les soins des personnes trans et/ou non binaires, Sara Tremblay suggère l’élaboration de formations plus complètes pour les professionnel.le.s et une meilleure éducation pour les personnes trans et/ou non binaires concernant leurs droits. À l’automne prochain, le Collège des médecins du Québec (CMQ) va introduire une formation de base abordant les enjeux de soins de santé présents chez les personnes marginalisées au Québec, comme les Autochtones et les personnes trans et/ou non binaires.
L’étude démontre les obstacles auxquels les personnes trans peuvent être exposées lors des soins de santé généraux. Entre autres, 78 % des professionnel.le.s disent être peu ou pas du tout à l’aise de donner des soins pour des personnes trans. La plupart du temps, ce sont les personnes trans qui doivent éduquer les professionnel.le.s de la santé concernant leur réalité.
Il est possible que le personnel ne respecte pas le code déontologique des médecins lorsqu’il vient le temps de traiter un.e patient.e trans et/ou non binaire. Par exemple, l’étude aborde le cas d’une personne de cette communauté n’a pas été en mesure de se faire traiter une plaie postopératoire parce que cela aurait été trop compliqué, selon le personnel. Dans ces cas, les personnes n’osent pas porter plainte par peur de revivre de la discrimination lors du processus, selon Sara Tremblay.
Source
https://www.cmq.org/fr
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