De nombreuses limites sont soulevées en ce qui concerne la capsule d’information et de sensibilisation intitulée « La pornographie, c’est bien ou c’est mal? ». Dans un premier temps, le discours proposé est exclusivement négatif, alors que plusieurs éléments positifs peuvent être vécus par les personnes faisant usage de pornographie, tel que la visibilité de divers corps et de pratiques sexuelles dites plus marginalisées. Les propos soulevés dans cette capsule font davantage référence à la pornographie mainstream alors qu’il existe de nombreux autres types de pornographie qui représentent une diversité de sexualités, et qui mettent l’accent sur des scénarios réalistes, telle que la pornographie féministe et alternative. 

En outre, il est indiqué que la pornographie s’adresse à un public de 18 ans et plus puisque « ça prend un certain degré de maturité pour faire la différence entre la sexualité dans la pornographie et la sexualité dans la vraie vie ». Cependant, les jeunes âgé.e.s de moins de 18 ans ont aussi un pouvoir d’action, et ne sont pas des être passifs devant ces vidéos. Le non-verbal utilisé peut aussi être porteur de jugement envers les jeunes qui font usage de pornographie. 

Ensuite, un parallèle est effectué entre le visionnement de films d’horreur et l’usage de pornographie. Cette comparaison peut s’avérer particulièrement répressive. La pornographie peut permettre aux personnes qui la visionnent de sortir du cadre normatif véhiculé par la société, soit de la sexualité vécue dans une relation monogame où des sentiments amoureux sont présents entre les partenaires. Il existe d’autres façons de vivre sa sexualité, et la pornographie peut être un outil de découverte pour de nombreuses personnes.  

Par contre, il est mentionné qu’il existe d’autres façons d’avoir de la sexualité que par la pénétration, ce qui constitue un élément intéressant.

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