Le Canada veut encourager les autres pays à inclure la planification familiale dans leur aide humanitaire. Effectivement, selon La Presse, Ottawa perçoit que les pays ne s’engagent pas équitablement à cet effet.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) stipule que 214 millions de femmes qui ne désirent plus avoir d’enfant ou qui veulent repousser la venue d’un prochain enfant ne font pas usage de méthode contraceptive.
En effet, la majorité des pays focalisent sur la santé maternelle et des enfants, ce qui est certes important, mais non suffisant d’après le Canada.
Lors d’une entrevue avec La Presse, la ministre fédérale du Développement international, Marie-Claude Bibeau, affirme qu’elle a l’intention de véhiculer un discours « franc » de la position du Canada quant à l’importance d’offrir tous ces services, et ce, malgré leur nature controversée dans quelques pays. Elle veut parler ouvertement de ces enjeux.
D’après le gouvernement Trudeau, mondialement, il faut donner l’opportunité aux femmes d’être éduquées en ce qui a trait à la santé sexuelle et reproductive, et d'avoir accès à la contraception et aux interruptions de grossesses volontaires sécuritaires. Cela pourrait contribuer à diminuer la pauvreté au sein des pays en voie de développement.
Mme Bibeau ajoute : « Si on sait qu’il faut mettre fin à la pauvreté, il faut travailler sur toutes les barrières qui font en sorte que les filles, les femmes n’ont pas la possibilité de développer leur plein potentiel (…). Pour que ça se fasse, ça commence par avoir le contrôle sur leur propre corps ».
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