Pat O’Connor était la seule professeure de sexe féminin à donner des cours depuis 1997 à l’université de Limerick. Elle fait partie d’un groupe de changement et d’intervention mis en place par le nouveau gouvernement pour pallier les problèmes d’inégalités de genre dans les hautes sphères de l’éducation. C’est un plan mis en place qui inclut la création de 45 postes académiques dans les trois prochaines années, et ce spécifiquement pour les femmes dans les universités en région ou les instituts technologiques. Ces nouveaux postes seront ajoutés aux équipes de travail déjà existantes dans certains secteurs où il y a clairement une sous-représentation des femmes. Toutefois, il n’y aura pas de laissez-passer, les demandes d’emploi, les critères d’application et de recherche de candidatures seront tout aussi rigoureux qu’auparavant. D’ici 2024, il serait souhaitable que les femmes composent à plus de 40 % les chaires universitaires. Selon la ministre de l’Éducation supérieure Mary Mitchell O’Connor, cela fait partie d’une dizaine d’autres mesures dans le but d’adresser et d’améliorer la proportion actuellement dérisoire de femmes dans les positions les plus élevées en enseignement, et de mettre fin à un système sexiste et endémique préjudiciable en mettant la pression sur les femmes à performer tout en favorisant l’intelligence des hommes par rapport à celle des femmes.
Les femmes constituent 51 % des emplois d’enseignement de base dans les universités irlandaises, alors qu’elle ne constitue que 24 % des chaires universitaires. De plus, aucune femme n’a été présidente d’une des sept universités se trouvant en Irlande, selon les résultats du rapport gouvernemental irlandais « Gender Action Plan for Higher Education ».
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