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Des progrès notables au Congo

15 novembre 2018
Chloé Duchastel-Vassaramva
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Dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), la République démocratique du Congo s’est présentée pour la troisième fois devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur les évolutions importantes dans le domaine des droits de l’homme et les difficultés rencontrées par la délégation congolaise. Des progrès ont été notés dans le domaine de l’éducation. En RDC, la scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans et l’éducation est maintenant un droit. Les formations sont donc garanties à tous les enfants congolais sans discrimination, entre autre en évitant que les filles et les garçons aient un accès inégal au système d’éducation. De plus, en matière de santé, le Congo s’est félicité d’avoir mis en place un processus d’élaboration de la couverture santé universelle, depuis le 27 juin 2014. Ainsi, selon le chef de la diplomatie congolaise, les soins d’urgence relatifs à la santé maternelle, néo-natale et infantile ont fait des progrès positifs et comportent des indicateurs encourageants. Sur le terrain, les chiffres traduisent un taux de mortalité maternelle beaucoup plus bas. En 2015, 436 décès pour 100 000 naissances alors qu’en 2017 il est question de 226 décès pour 100 000 à la même période. Quant à la mortalité néo-natale, 21 décès pour 1000 naissances avaient été enregistrés alors que c’est 15 décès pour 1000 naissances qui sont désormais notés. Le taux de mortalité infantile se situe à 56 décès pour 1000 naissances vivantes.

Finalement, le Congo dit avoir tenté d’en faire plus pour aider les groupes vulnérables et pour accueillir des personnes réfugiées. Lui-même étant aux prises avec une guerre civile depuis plus de 20 ans avec un taux de violence envers les femmes le plus élevé en Afrique et au monde (1 femme sur 2 vivra une forme d’agression sexuelle au cours de sa vie, et plus de 90 % des femmes l’ont vécu avant l’âge de 21 ans). Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme s’est félicité de l’accord de cessez-le-feu dans certaines parties du Congo, mais qu’il y a quand même la nécessité d’instaurer une commission d’enquête nationale véritablement indépendante et efficace sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires et d’autres violations graves, une demande qui a déjà été recommandée à plusieurs reprises.

Référence
https://news.un.org/fr/story/2018/11/1029141 

Source
Non applicable

Congo, éducation, santé, ONU, natalité, agression sexuelle, femmes, droits, homme

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