La Presse rapporte que la secrétaire américaine de l’Éducation croit que les personnes accusées d’agressions sexuelles dans les universités sont défavorisées par le processus d’enquête. Ainsi, la semaine dernière, elle a déposé un projet de loi pour modifier cette procédure, une idée critiquée par plusieurs.
La secrétaire considère le système actuel comme trop imprécis pour bien protéger les victimes et limitatif au niveau des droits de la défense, ce qui nuirait aux accusés. C’est pourquoi la réforme consisterait en une définition plus précise de ce qui serait considéré comme une agression sexuelle, une limitation des éléments à charge devant être « clairs et convaincants » pour être valides et l’ajout de la possibilité pour la défense de contre-interroger les victimes. Si cette pratique n’est présentement pas autorisée, c’est qu’elle peut être une expérience traumatisante pour les victimes. Par ailleurs, seules les plaintes d’agression ayant eu lieu sur le campus universitaire pourraient être reçues.
Il y a trois ans, une étude avait mis en lumière qu’une universitaire de première année sur six subissait une agression sexuelle tandis que les fausses accusations se feraient extrêmement rares selon l’association End Rape On Campus. D’ailleurs, elle n’est pas la seule à s’indigner du projet de loi qui, selon plusieurs associations et mouvements, nuirait aux victimes. La plupart des cas seraient non recevables, amoindrissant par le fait même le pouvoir des universités pour enrayer le phénomène des violences sexuelles.
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