Les cancers de l’utérus et de l’ovaire sont difficiles à détecter alors qu’ils sont les troisièmes en mortalité et en incidence chez les femmes. La directrice du service de gynécologie oncologique du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Lucy Gilbert, s’exclame : « C’est inacceptable qu’en 2018 nous ayons le même taux de guérison qu’il y a 25 ans! Très peu de secteurs ont aussi peu évolué. ». Il n’existe pas de test de dépistage fiable pour ces cancers chez une personne qui ne présentent pas de symptômes. L’échographie ou les tests sanguins permettent d’évaluer les risques, mais pas de poser de diagnostic clair, et entraînent beaucoup de faux positifs.
Des travaux menés au CUSM ont développé un nouvel outil, le « PapSEEK » qui consiste en une analyse génétique d’un prélèvement de cellules de la paroi utérine. Celui-ci permet donc de détecter la présence de mutations dans les cellules de l’ovaire et de l’endomètre. Cependant, les cellules doivent être prélevées près de la tumeur ce que permet une brosse spéciale. Le Dr Kris Jardon, chercheur et gynécologue oncologue au CUSM, explique que « [la] brosse [Tao] permet de prélever des cellules directement dans l’utérus, au plus près de la tumeur, sans qu’elle soit contaminée par d’autres cellules du col ».
Bien qu’il reste encore du travail à accomplir, ces travaux sont une avancée importante pour la
détection des cancers de l’utérus et de l’ovaire.
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