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Intervenir auprès de femmes excisées

5 février 2019
Emmanuelle Despaties Nguyen
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Selon Radio-Canada, au Québec, le personnel œuvrant dans le domaine de la santé et de l’immigration serait de plus en plus confronté à la réalité de l’excision. Pourtant, il ne serait pas nécessairement outillé adéquatement pour intervenir.

Toujours d’après Radio-Canada, l’UNICEF estime que mondialement, 200 millions de femmes et d’enfants auraient subi des mutilations génitales, principalement en Afrique et dans quelques pays du Moyen-Orient.

Le malaise apparent de certains membres du personnel de la santé face à la problématique placerait certaines femmes excisées dans un état de vulnérabilité et engendrerait chez elles un sentiment d’être anormales et stigmatisées.

Véronique Harvey, psychothérapeute, affirmerait que « ce regard horrifié » du personnel professionel face à l’excision pourrait être un double traumatisme, et pourrait occasionner de la honte chez les femmes qui en sont victimes.

Pour la gynécologue-obstétricienne et doctorante en sexologie, Élise Dubuc, le personnel professionel québécois de la santé devraient être mieux formé en ce qui concerne les mutilations génitales féminines. Selon Mme Dubuc, on en parlerait pas assez. Par contre, la docteure insisterait sur le fait qu’il ne s’agit pas de pointer du doigt les communautés, mais bien d’aider les femmes et les jeunes filles.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1150290/quebec-femmes-excisees-professionnels-sante-immigration

Source
Non applicable

excision, Canada, Québec, mutilation génitale féminine, droits, politique, international, clitoris, santé sexuelle

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