Selon Radio-Canada, une nouvelle étude de l’Université de Calgary rapporterait des cas de violence conjugale plus susceptibles d’être commis durant certaines périodes de l’année, dont la St-Valentin, dans tout le pays. Menée par la professeure de travail social à l’Université de Calgary, Lana Wells explique qu’il existe un lien statistique entre la Saint-Valentin et des taux plus élevés de violence domestique. L’enquête a confirmé ce que la police et les directeurs de refuges ont observé durant les années, c’est-à-dire que le taux de violence augmenterait durant certains congés, jusqu’à 20 % de plus durant la St-Valentin.
Pour Maïra Martin, directrice générale de l’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes, précise que la Saint-Valentin n’est pas un élément déclencheur de violence chez l’agresseur, mais plutôt un événement pour en justifier la violence. De plus, une corrélation pourrait être observée surtout dans les cas de violence récurrente dans le couple : « Dans ces cas-là, les crises de violence, épisodes où l’agressivité atteint un point culminant, concordent avec des dates symboliques qui agissent comme catalyseur de la violence ».
Malgré l’émergence des recherches et de la documentation sur la violence conjugale, il est difficile pour les organismes de pouvoir faire de la prévention efficacement. Selon Lana Wells, c’est plutôt l’éducation et la sensibilisation qui doivent être mises de l’avant. Les organismes sont suffisamment surchargés de travail. Des concepts comme les relations saines, l’égalité des genres et la masculinité saine doivent être
abordés chez les jeunes. Rappelant que la majorité des victimes de violences conjugales sont des femmes, un travail de société doit être déployé auprès de toutes les victimes de violences conjugales, sexe et genre confondus.
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