Des chercheuses québécoises se sont penchées sur l’impact des activités de prévention en matière de violences sexuelles dans 63 établissements postsecondaires (cégeps, collèges privés et universités) qui ont volontairement partagés leurs stratégies en matière de prévention.
Les types d’activités privilégiés par les établissements sont les kiosques et les affiches. Certains offrent aussi des ateliers, des conférences ou des formations. Ce qui inquiète particulièrement la chercheuse Martine Hébert à la suite de ce sondage est l’absence d’évaluation de ces activités. Elle précise: « Il faut être capable de s’assurer que ça fonctionne, que ça change quelque chose. Il faut faire des contrôles pour voir concrètement les impacts de chacun de ces programmes, sinon on va faire des programmes, mais sans jamais savoir si ce sont les meilleurs. »
Puisque la Loi visant à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur, entrant en vigueur en septembre, oblige les établissements postsecondaires à non seulement se doter de politiques spécifiques pour contrer les violences sexuelles mais aussi de
mettre en place des pratiques préventives, il est d’autant plus important de se pencher sur leurs impacts.
Référence
https://www.ledevoir.com/societe/education/529102/violences-sexuelles
Source
Non applicable
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